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vendredi 29 avril 2011

Médias & Publicité - Skyrock - le Crédit agricole au secours de Pierre Bellanger

Pierre Bellanger, président et fondateur de la radio et de la plate-forme de blogs Skyrock.
Pierre Bellanger, président et fondateur de la radio et de la plate-forme de blogs Skyrock.
Crédits photo : STEPHANE DE SAKUTIN/AFP

Le groupe bancaire propose de racheter 30?% du capital au fonds Axa, actionnaire majoritaire.?

La campagne de Pierre -Bellanger a porté ses fruits. Une semaine de camping dans son bureau, le défilé incessant d'hommes et de femmes politiques de tous bords, la mobilisation continue de l'antenne et le siège des auditeurs devant les locaux de la radio, vont finir par permettre au fondateur de la radio et de la plate-forme de blogs Skyrock de reprendre les rênes de son groupe.
Mercredi, le groupe Crédit agricole a annoncé son intention de racheter 30?% de Skyrock au fonds d'investissement Axa Private Equity. Actionnaire majoritaire avec 70?% des parts du groupe de radio et -Internet, Axa avait mis en vente sa participation il y a plus de six mois. Il avait cherché à accélérer sa sortie en nommant, mardi dernier, un nouveau directeur général en remplacement de Pierre Bellanger. Soutenu par ses salariés et ses auditeurs, ce dernier avait alors proposé de racheter le -groupe avec le soutien de partenaires. C'est le r?le que va jouer Crédit agricole en acquérant 30?% du groupe. Une part qui sera apportée, avec les 30?% encore détenus par Pierre Bellanger, à un holding commun. Ce dernier sera détenu à 51?% par Pierre Bellanger et à 49?% par Crédit agricole.
Axa Private Equity a indiqué mercredi être ?très heureux? d'entrer en discussion avec le groupe bancaire, rappelant par ailleurs souhaiter une ?sortie globale?. Selon nos informations, Crédit agricole s'est engagé à trouver cette solution globale, c'est-à-dire un candidat au rachat des 40?% restants. Approché par Pierre Bellanger, le FSI pourrait faire figure de candidat idéal. L'accord entre Bellanger, Axa PE et le Crédit agricole est encore à l'état de gentleman's agreement alors que la mobilisation massive autour de Skyrock, entretenue par des messages -alarmistes diffusés à l'antenne, commen?ait à soucier Axa. Le fonds ne devrait pas perdre d'argent sur sa sortie?: la valorisation de Skyrock oscille aujourd'hui autour de 80?millions d'euros, soit son niveau en 2006.

Une annonce saluée?

Jean-Paul Chifflet, le directeur général de Crédit agricole SA, s'est empressé d'annoncer lui-même la nouvelle aux auditeurs de Skyrock, mercredi, à 17?heures. Une annonce saluée par les animateurs et auditeurs. ?Je vais changer de banque et tout mettre au Crédit agricole?, a ainsi laché l'animateur Fred à l'antenne. Un coup de pub qui tombe à pic pour le Crédit agricole, qui revendique la place de ?première banque des jeunes avec 28?% du marché?. Pour un co?t tout à fait relatif?: son budget de communication annuel s'élève à 90?millions d'euros brut, selon Kantar Media.
L'association du Crédit agricole et de Skyrock trouve son origine dans une rencontre informelle organisée entre Pierre Bellanger et Jean-Paul Chifflet il y a quelques mois. Elle s'est transformée en un accord dans le bureau de Pierre Bellanger mardi soir. ?J'ai topé sur l'opération mardi soir à 23?heures dans le bureau-chambre de Pierre Bellanger?, a indiqué Jean-Paul Chifflet sur Skyrock, mercredi.


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vendredi 22 avril 2011

Android - Google ressort son bouton tueur contre les applis malveillantes

Google a réagi ce week-end suite à la découverte d’applis malveillantes sur son Android Market la semaine dernière.
L’entreprise a expliqué qu’ils allaient activer leur “bouton tueur” pour pouvoir faire le ménage.
Il était initialement question d’une vingtaine d’applis téléchargées par environ 50.000 utilisateurs, mais les derniers chiffres communiqués ce week-end indiquaient un total de 58 applis malveillantes téléchargées par environ 260.000 personnes avant que Google ne fasse le ménage sur l’Android Market.
Cependant les téléphones infectés devaient encore être désinfectés. Google a donc déployé un Terminator appelé “Android Market Security Tool March 2011″ destiné à éradiquer toute trace de malware sur les appareils Android concernés.

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vendredi 15 avril 2011

Rencontre avec Jean-Marie Le Pen - dans les coulisses…

Lorsque j’apprends que Jean-Marie Le Pen vient au CFJ (Centre de formation des journalistes, à Paris), je suis un peu étonné. L’initiative peut para?tre surprenante, mais s’inscrit dans le cadre des ? Rendez-vous du CFJ ?, au cours desquels des personnalités venues d’horizons politiques très différents, comme Martin Hirsch, Michel Rocard ou Olivier Besancenot, vont se succéder pour répondre à nos questions.
Je suis finalement séduit par l’idée et le défi que cela représentent. Quoi de plus motivant pour un étudiant en journalisme que d’interroger un orateur aussi coriace que Jean-Marie Le Pen ? Par ailleurs, en tant que fils d’immigré (ma mère est portugaise, mon père, italien, un sacré mélange !) et ? jeune de banlieue ?, je me sens particulièrement concerné. C‘est donc naturellement que je me porte volontaire pour présenter l’invité du 28 octobre des rendez-vous du CFJ.
Avec Morgan, un étudiant de deuxième année, je suis chargé d’introduire l’intervention du président du FN et de jouer le r?le de modérateur durant la séance. Face à l’auditoire, je dis d’abord mon embarras. Jean-Marie Le Pen n’est pas une personnalité comme les autres. Mais diabolique ou pas, il a remis l’extrême droite au centre du jeu politique, réussissant même à se qualifier pour le second tour de l’élection présidentielle de 2002. Je rappelle enfin qu’il passera la main en janvier prochain.
Christophe Deloire, le directeur de l’école nous invite à lire le livre d’Azzeddine Ahmed-Chaouch, ? Le Testament du Diable ? (éditions du Moment) qui vient de para?tre et dans lequel Le Pen révèle ses derniers secrets. Il juge néanmoins le titre un peu caricatural. La stratégie de diabolisation du Front national s’est souvent révélée contre-productive. Le directeur nous met également en garde : pas la peine d’essayer de surpasser Bernard Tapie, ?a ne marche pas ! Nous sommes là pour faire un vrai travail de journaliste, poser des questions pertinentes. Nous avons une semaine pour préparer la rencontre, la pression monte.
Lorsque mes camarades apprennent que c’est moi qui présente Le Pen, ils me souhaitent bon courage et me tapent sur l’épaule… J’ai l’impression d’aller tout droit à l’abattoir. Je commence à douter un peu. L’exercice s’annonce particulièrement casse-gueule. Deux jours avant le jour J, la polémique éclate. L’Humanité titre ? C’est un scandale ? et nous reproche de banaliser le leader de l’extrême droite. Le syndicat des journalistes SNJ-CGT se montre tout aussi virulent : ? On cauchemarde : le conducator éructant serait rangé désormais dans la liste des invités fréquentables, qui plus est face à de futurs journalistes, profession qu’il ne cesse d’insulter. ?
Dans un communiqué, Christophe Deloire tente de calmer le jeu. ? On respecte tout le spectre politique, il est intéressant de rencontrer les gens de tous les horizons et de ne pas restreindre le champ du débat ?, réplique-t-il. Il ajoute : ? Je ne supporte pas l’idée que les journalistes soient plus intelligents ou plus moraux que les autres (…) Notre r?le n’est pas de choisir le réel pour la population, mais de le capter et de le restituer. ?
Pour conna?tre des quartiers difficiles, je suis bien placer pour savoir que le déni de certaines réalités ne fait que renforcer le discours du FN, surtout auprès de ceux qui souffrent des violences au quotidien. Chez les élèves du CFJ, la venue de Jean-Marie Le Pen ne fait pas polémique. Nous ne sommes pas là pour nous ériger en juge ou en censeur, mais pour nous interroger, pour analyser, rester curieux de tout… Toujours.
C’est enfin le jour J. Je commen?ais à en faire des cauchemars la nuit. Le vieux tribun est moins impressionnant que par le passé. Plus que par Jean-Marie Le Pen, je suis intimidé par l’atmosphère bouillonnante qui règne autour de l’école. A l’entrée, des militants CGT crient au fascisme. Rien que ?a. La plupart des grands médias ont fait le déplacement et près d’une centaine de personnes s’entasse dans notre petite salle de cours, transformée pour l’occasion en salle de conférence. C’est bient?t à moi de prendre la parole. Je n’ai pas l’habitude du micro et j’ai la main qui tremble. Heureusement ma voix reste claire et mes camarades prennent bient?t le relais.
Pour des bleus, je trouve qu’on ne se débrouille pas trop mal. Malgré ses qualités d’orateur et son c?té cordial, lorsqu’il est confronté à la réalité des chiffres, Le Pen montre parfois ses limites, oscillant entre le grotesque et le ridicule. Petit florilège d’énormités : ? Il y a 11 200 000 immigrés en France ? ; ? Vous savez très bien qu’en matière de logement, par exemple, les immigrés ont une préférence. Regardez dans la rue : ceux qui y dorment ne sont jamais les étrangers ? ; ? Allez aux Champs-élysées, les musulmans vous feront baisser les yeux ? ; ? Ce n’est pas moi qui ai fait les minarets en forme de missiles, ils le font eux-mêmes ?. A propos de sa succession, il lache cette petite blague graveleuse : ? A se retirer trop vite on n’engendre pas assez. ?
En tout cas Jean-Marie Le Pen semble satisfait de sa performance. Apparemment, il a également apprécié la n?tre. En sortant de la salle, il a déclaré qu’il nous mettrait la note de 17 sur 20. Mais venant de sa part, difficile de considérer cela comme un compliment.
Alexandre Devecchio
Photo : élection présidentielle de 2007, affiche à Vitrolles (13).

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samedi 9 avril 2011

Le maire contre TF1 - tremblez maintenant !

Mercredi 15 heures, Assemblée nationale, Paris. Fran?ois Asensi, député-maire de Tremblay-en-France (93), a convoqué les journalistes, pour une conférence de presse. La ville, depuis le reportage diffusé sur TF1 dans l’émission Haute Définition, le 29 mars, ? Mon voisin est un dealer ?, est sous les feux des projecteurs. Et l’affaire n’est pas finie.
Rappel des faits. Le jour même de la diffusion, une descente de police entra?ne l’arrestation de plusieurs personnes, la confiscation d’armes, de 980 000 euros et d’une importante quantité de coca?ne. Le lendemain, des bus appartenant au Courrier d’Ile-de-France, sont caillassés, les chauffeurs se mettent grève. Ils ont repris le travail, mercredi matin, au lendemain de la visite de Nicolas Sarkozy qui est venu dire que la ? République ne reculera pas d’un millimètre ?, annon?ant que tous les jours une action de police sera engagée contre les trafiquants. Entre-temps, une interview de Larsen, le rappeur tremblaisien qui a permis aux équipes de TF1 de pénétrer dans les halls d’immeubles, est publiée le 12 avril sur le Bondy Blog.
Il y accuse la cha?ne et la société de production, Eléphant et Cie, présidée par Emmanuel Chain, d’avoir ? bidonné ? le reportage. La société dément et décide de poursuivre le maire de Tremblay pour diffamation, suite à des propos tenus sur France 5, dimanche dernier dans l’émission ? Médias ?, où il avait évoqué ? une mise en scène organisée ?, avec l’utilisation ? d’acteurs ?, s’appuyant sur les propos de Larsen.
Le maire entouré de son avocat et de Monsieur Sedaminou, apparaissant dans le reportage, à visage découvert, pour témoigner de l’insalubrité des lieux et affirmer sa détermination musclée à mettre au pas ceux qui les dégradent, sont revenus sur un reportage qualifié de ? racoleur ?, avec ? un angle réducteur et caricatural ?, ? stigmatisant ? et ? une posture voyeuriste ?.
Pour l’édile, ? Tremblay, jusque-là inconnue de bien des Fran?ais, a été assimilée par l’émission de TF1 à un vulgaire supermarché de la drogue. Elle est devenue aux yeux de tous l’archétype d’une ville dangereuse et pour ainsi dire infréquentable. ? C’est ? une atteinte à l’image de la ville ? que le maire a décidé de dénoncer. ? C’est quand même pas tout les jours, souligne-t-il, qu’un président de la République se saisit des problèmes d’une ville de banlieue, il y a vraiment un problème d’image maintenant pour Tremblay. ?
Et depuis trois semaines, les exemples apportés par le maire dénotent, selon lui, des effets directs ou indirects du reportage : un tournoi de football poussin international annulé ; des scolaires se rétractant pour la représentation d’une pièce au théatre municipal ; des jeunes Tremblaysiennes ? humiliées ? par leurs moniteurs de colo, qui promettent de les ? tenir à l’?il ? ; une baisse de la demande immobilière et des annulations de promesse de vente. ? Imaginez un peu, poursuit l’élu, la réaction d’un employeur recevant le CV de jeunes de notre ville et se posant la question : « Est-ce un dealer ou est-ce son voisin ? ». ?
Le maire qui a re?u une assignation au tribunal correctionnel de Paris pour diffamation, entend rendre la monnaie de sa pièce à TF1 et à la société de production Eléphant et Cie. C’est pourquoi il a décidé de saisir le CSA, Conseil supérieur de l’audiovisuel, afin d’examiner les conditions dans lesquelles le reportage a été réalisé. ? ?a c’est pour le c?té déontologie ?, affirme l’avocat du maire. Mais la ville a aussi décidé de saisir le Tribunal de Bobigny, ? pour obliger M. Chain et TF1 à se déplacer en banlieue ? pour violation du droit à l’image concernant M. Sedaminou qui s’estime ? trahi par ce reportage ?, mais aussi pour le préjudice subi par la municipalité. ? Non seulement on va le faire, mais on va gagner, argue l’avocat, et on va demander réparation. ?
Concernant M. Sedaminou, qui affirme ne pas s’être reconnu dans le reportage et dénonce un ? montage malveillant ?, il réclamera 1 euro symbolique par téléspectateurs, soit 4,5 millions d’euros. La mairie s’est elle ? contentée ? d’1 euro symbolique par habitants, soit 38 000 euros. En attendant, et face à leur assignation en diffamation, la mairie dispose de 10 jours pour fournir les éléments. Elle entend présenter le témoignage de Larsen celui de M. Sedaminou et M. Tobi, qui figure aussi dans le reportage.
Jeu du politique et du médiatique, le renvoi de balle au tribunal était des plus prévisible, pour une ville qui aspire à d’autres ambitions territoriales et qui par ailleurs, ou concomitamment, s’estime lésée par les politiques de la ville et de la rénovation urbaine. Elle envisage de porter son cas à la Halde, pour discrimination territoriale, comme l’avait fait La Courneuve auparavant, en 2009.
La première question de cette conférence est tombée à la suite des propos de M. Sedaminou. Une voie s’est élevée de la salle : ? Monsieur, s’il vous pla?t, qui est votre employeur ? – Non mais… vous pouvez vous présenter aussi, Monsieur ?, répond le maire. – Je suis le producteur de l’émission ?, en l’occurrence Jean-Jo?l Gurviez. Le maire palit, l’avocat se charge de la réplique : ? Comme quoi le journalisme d’investigation fonctionne bien. M. Sedaminou travaille à la ville de Tremblay-en-France. Non, non ! Levez-vous, ce n’est pas terminé ?, dit-il au producteur qui s’était aussit?t rassis après avoir envoyé son Scud.
? M. Sedaminou travaille à la ville, contrairement à M. Toubi, qui lui n’est pas employé par la commune et qui est la deuxième personne non floutée dans l’émission, ajoute l’avocat. M. Toubi déclare avoir été abusé par la journaliste de TF1 et avoir été contacté par Larsen qui lui a proposé de participer à un reportage, sans qu’il ait été informé que ce dernier parlait de la drogue. La journaliste lui a dit qu’il s’agissait d’un reportage sur la ville. ?
Fran?ois Asensi ne répondra que difficilement aux questions par la suite. ? Il fait chaud ?, ? j’ai besoin de sucre ?. Sa collaboratrice piaffe, ? il ne s’est pas inscrit comme journaliste, il n’a pas donné sa vraie identité ?, dit-elle à propos de Jean-Jo?l Gurviez.  Il n’est pas du tout certain que les arguments exposés hier face à la presse par le maire, son avocat et M. Sedaminou,  suffisent à faire condamner TF1 et Eléphant et Cie en justice. Le maire ne nie pas la triste réalité du trafic de drogue et d’autres incivilités dans sa ville de Tremblay, mais il en veut à TF1 et Emmanuel Chain de l’avoir ? scénarisée ? ainsi.
Dans l’immédiat, Fran?ois Asensi s’en va prendre dix jours de vacances, et les lettres d’intimidations qu’il dit avoir re?ues de la production de TF1, sont un nouveau faire-valoir pour lui. Il prévient : ? Je ne me tairai pas sous la pression. ?
Adrien Chauvin

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samedi 2 avril 2011

Commentaires nauséabonds contre Benjamin Stora

L’interview de Benjamin Stora au Bondy Blog, publiée lundi 22 novembre, a déclenché un flot d’injures et de menaces contre l’historien. La guerre d’Algérie, c?ur des recherches de l’universitaire, professeur à Paris XIII, n’en finit pas de produire du conflit et de la haine. Dans l’entretien qu’il a accordé à Nadia Moula?, portant sur la parution récente de deux livres* et les traumatismes de la mémoire, Benjamin Stora n’accable ni ne flatte personne. Absolument personne. Il n’est d’aucun camp, sinon celui de la vérité en histoire, base d’une paix juste et durable. Expression toute faite, certes, mais, dans le cas qui nous occupe, la France et l’Algérie période 54-62 jusqu’à nos jours, expression malheureusement non faite. La faute à beaucoup de monde, en particulier aux deux Etats. On en veut donc à l’auteur de ??La gangrène et l’oubli??, et on lui en veut à mort.
Ceux qui le fusillent d’un clic d’ordinateur opèrent sur le site d’extrême droite www.fdesouche.com, qui signale régulièrement à ses lecteurs des articles du Bondy Blog susceptibles d’alimenter leur ressentiment à notre égard. Là, c’est Stora qui s’en prend plein la tronche. Un commentateur réagissant sous le pseudo ??Gottfried?? à l’interview de l’historien partiellement reproduite sur ce site-là, écrit, le 22 novembre, à 7h52?: ??Bon. C’est noté. Aussi, Benyamine Stora, au nom d’une France présentant toutes les qualités que tu apprécie dans l’Algérie du FLN que tu nous propose en exemple, je te dis : la valise ou le cercueil !?(capture d’écran ci-dessous) ? Vulgate habituelle des bouffeurs de juifs et d’Arabes.
Vulgate habituelle à laquelle on n’a pas envie de s’habituer, surtout quand elle est assortie d’une menace de mort. Dans la France d’aujourd’hui, certains, apeurés par l’islam et l’immigration, plut?t que de chercher en eux les ressources qui leur permettraient d’affronter le réel, se disent qu’il est trop tard, et que t?t ou tard, justement, ?a va péter. Alors, le travail de réconciliation entre la France et l’Algérie… Pour eux, ce travail n’est pas prioritaire, pire, il ne sert plus à rien, puisque de toute fa?on, c’est foutu. Ils se lachent donc, vouant aux gémonies tout ce qui vient de ??là-bas??, les Ben-ceci, les Ben-cela.
Ce langage de guerre civile, diffusé sur Internet et dont le site précité n’a pas l’exclusivité, est insupportable. La justice doit-elle pour autant ordonner la fermeture des portails et blogs où il se propage?? On est tenté de dire ??non??. La parole doit être libre. On ne combat pas des arguments, aussi choquants et ignobles soient-ils, par des mesures d’interdiction a priori. On les combat par d’autres arguments. Mais si la parole est libre, elle se doit d’être responsable, et?la loi condamne les auteurs de menaces de mort ainsi que ceux qui leur offrent une tribune pour les exprimer. ??La valise ou le cercueil??, c’est clairement une menace de mort.
Le Bondy Blog est aux c?tés de Benjamin Stora non seulement dans son combat pacifique pour ce qu’on appelle, un peu pompeusement mais qu’importe, la réconciliation franco-algérienne?; il l’est aussi face à la meute de ces citoyens-commentateurs qui aimeraient bien le jeter à la mer.
Antoine Menusier
*? Fran?ois Mitterrand et la guerre d’Algérie ?, Fran?ois Malye et Benjamin Stora, édition Calmann-Lévy, 2010.

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