Eric Dumontet, secrétaire général adjoint du syndicat. S. POUZET / 20 MINUTES
Exclusif Eric Dumontet, du syndicat des sylviculteurs, reste mobilisé deux ans après Klaus
Le 24 janvier 2009, la tempête Klaus détruisait plus de la moitié du massif forestier de la région. Les propriétaires privés, qui ne sont pas couverts contre les risques naturels, contrairement aux agriculteurs, n'ont pas été indemnisés. Une situation qui pourrait changer, selon Eric Dumontet, secrétaire général adjoint du syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest. Il a confié hier à 20 Minutes qu'un système d'assurance spécial serait lancé en février.Les sylviculteurs vont pouvoir être couverts
en cas de tempêtes ?
Notre syndicat a travaillé à la mise au point d'un système d'assurance, en partenariat avec des assureurs. Les propriétaires pourront en bénéficier dès le mois prochain.
Pourquoi avoir pris les choses en main ?
La loi de modernisation de l'agriculture de 2010 proposait un système peu attractif : en échange d'une assurance, les sylviculteurs pouvaient défiscaliser. Mais cela représentait des sommes dérisoires.
Dans quel état d'esprit se trouvent les propriétaires forestiers aujourd'hui ?
Ils se sont mis au travail et le nettoyage des bois a bien avancé. Malheureusement, les piles en bordure des routes n'ont pas été traitées correctement contre les scolytes (parasites), qui ont proliféré et attaqué les jeunes arbres.
Qui est responsable ?
Certains services de l'État, en charge des forêts, qui n'ont pas pris les mesures nécessaires. Quand les scolytes vont se réveiller, au printemps, ils devront être plus réactifs dans le lancement des traitements...
Le «bois tempête» a-t-il trouvé facilement preneur ?
Oui, car les professionnels ont pu récupérer du bois pour pas trop cher. Le prix moyen aujourd'hui se situe entre 1 et 2 euros la tonne.
Faut-il replanter du pin ?
C'est le sol qui décide ce qu'on plante. Et seul le pin maritime s'adapte à nos landes marécageuses. Il existait déjà il y a 10 000 ans.
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