replique montre

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samedi 29 janvier 2011

LIP- plaidoyer pour l’un des fleurons de l’horlogerie française (2)

Lip a été pendant très longtemps le plus gros fabricant horloger de France et a ainsi joué un r?le non négligeable dans l’histoire industrielle, sociale et même politique. Si la marque Lip est déposée en 1900, son histoire remonte bien plus avant, en 1867, date à laquelle Ernest Lipmann fonde son entreprise d’horlogerie a Besan?on et emploie une quinzaine de salariés, et même en 1807, puisque le grand-père d’Ernest Lipmann, Emmanuel, a créé une montré qui f?t offerte à Napoléon 1er par les habitants de Besan?on.Nous reviendrons plus tard sur les premiers temps de la manufacture Lip, et nous intéresserons ici à la seconde moitié du XXème siècle.

L’age d’or

L’age d’or de Lip correspond aux années 50. Le succès des modèles créés est tel qu’il pousse Lip a installer sa première ligne d’assemblage mécanique pour les mouvements. Au cours de cette période, Lip commence à tourner le dos aux mouvements mécaniques, en annon?ant en mars 1952 la production d’une montre électronique, équipée d’une diode. Cette annonce a eu de fulgurantes répercussions pour la marque bisontine, puisque Fred Lip est invité par le British Horological Institute pour donner une conférence sur la montre électrique par Lip au Royal Society of Arts à Londres en Juin 1953. Le succès connu par Lip a nécessité des capacités de production supplémentaires: à cet effet, un site de plusieurs usines est installé à Palente, dans la banlieue proche de Besan?on en 1960 et un an plus tard, Lip établit des ateliers de production et d’exportation à Genève, en Suisse, sous le nom de ? Lip Genève ?. Ce fut la première fois qu’une société horlogère étrangère est autorisée à s’implanter en Suisse.

La crise

Pourtant, la fin de la décennie 1960 marque le début des difficultés pour Lip et plus largement, la fin des Trente Glorieuses, sous l’effet de la concurrence internationale et plus précisément de la concurrence des états asiatiques émergents. Lip est ainsi amenée à revendre une part de ses actions à la société suisse Ebauches S.A. pour faire face à un début de crise. Deux années plus tard, en 1969, une restructuration complète des fabricants horlogers fran?ais est amorcée, ce qui conduit à la création de la ? Société Développement Horlogère ? (SDH) afin de réviser les stratégies de coopération, de recherche, et même de marketing. En 1971, la SDH participe à la création de la Société d’Etudes pour la Montre Electronic (Montrelec) en vue du développement de ma première montre fran?aise à quartz.

Un conflit social historique et emblématique

Pourtant rien n’y fait, le déficit accumulé par Lip SA est trop important. A partir de 1971, l’image de Lip est associé à des mouvements sociaux d’empleur, qui ammèneront les salariés à occuper leurs usines pendant près de deux mois, à? prendre le contr?le du stock de 65 000 montres (d’une valeur de 10 millions de Francs de l’époque) , à autogérer les cha?nes de production et la vente des montres fabriquées, et à séquestrer leurs deux directeurs, Louis Dufay et Jacques Pesson. Le 22 juin 1973, le bilan est déposé et la liquidation judiciaire est proncée le 13 juillet de cette même année.
Les plans de sauvetage se sont succédés, en vain, puisque le déficit n’acessé de s’accro?tre. Pourtant, l’initiative de Claude Neuschwander, devenu PDG en 1974, d’inviter des designers de renom (Isabelle Hebey, Michel Boyer, Roger Tallon “l’homme du TGV”, Marc Held, Rudi Meyer…) pour créer une collection de montres attractive f?t un relatif succès, mais qui n’a pas été suffisant pour redresser la barre. Les PDG et plans sociaux se sont encore succédés, et ont à nouveau entrainé l’occupation de l’usine Lip en 1977 et l’autogestion des employés. Lip devient même une cooporéative entièrement gérée par les salariés, que l’on appelle désormais les Lips. Cependant, à cause d’un manque de moyens et savoirs financiers, organisationnels et techniques, ils ne parviennent pas à établir à nouveau la marque Lip. Les années 1980 sont encore plus sombres, puisque plus aucune montre ne sort des usines Lip, la production étant assurée par la Société Mortuacienne d’Horlogerie de Morteau, jusqu’à sa propre faillite en 1990.

Sensemat: le faux sauveteur

En octobre 1990, Jean-Claude Sensemat, rachète ce qu’il reste de la marque Lip et implante Lip France dans le Gers, à Lectoure. Pour célébrer le 50ème anniversaire du Jour-j, en 1994, Lip sort la montre réplique de celle du Général de Gaulle. Cette montre, outre le fait qu’elle est été portée par le Général, avait aussi été offerte en 1959 au général D. Eisenhower lors d’une visite à Paris. La réédition de 1994? s’est déclinée en deux version: une édition limitée dont une partie est montée avec un authentique mouvement électrique, le R 148, et une série à quartz. Avec une telle initiative, Jean-Claude Sensemat pouvait bien se vanter d’avoir sauver Lip.
Et pourtant, depuis 1994, Lip n’a pas sur retrouver ses couleurs d’antan. les stratégies marketing suivies par Lip ont souvent été hasardeuses, voire suicidaire, puisque le meilleur moyen d’obtenir une Lip consistait trop souvent à s’abonner à n’importe quel magazine.
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Montre Rolex GMT

mardi 25 janvier 2011

Les anti-LGV ont manifesté

Ils sont à nouveau descendus dans la rue, samedi, pour protester contre les futures lignes TGV. Les opposants au grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), qui prévoit la création de deux nouvelles lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne, à l'horizon 2020, militent toujours pour l'aménagement des voies existantes. À Langon, le cortège a réuni un millier de personnes, en présence de nombreux élus locaux en écharpes tricolores. À Biarritz, la police a recensé 5 300 manifestants, devancés par 130 tracteurs. Le tracé définitif doit être soumis au ministre fin 2011.

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samedi 15 janvier 2011

International - La mort d'Holbrooke affecte la stratégie afghane d'Obama

Richard Holbrooke,lors d'un déplacement au Pakistan, en juin 2009.

Richard Holbrooke,lors d'un déplacement au Pakistan, en juin 2009.
Crédits photo : FAISAL MAHMOOD/REUTERS

Le diplomate américain avait fait ses preuves au Vietnam et dans les Balkans.?


Ses derniers mots auront été pour l'Afghanistan. Tandis que son chirurgien d'origine pakistanaise l'endormait ce vendredi à Washington pour une opération qui devait durer 21?heures, mais qui ne sauverait pas sa vie, Richard Holbrooke, 69 ans, figure emblématique de la diplomatie américaine, lui a dit?: ?Vous devez arrêter la guerre en Afghanistan.?
C'était la tache à laquelle il s'était lui-même attelé en tant qu'émissaire spécial du président Obama, en charge du volet civil de l'opération de contre-insurrection. Mais, après deux ans d'efforts et de navettes épuisantes entre les montagnes afghanes, les centres de pouvoir de Kaboul, d'Islamabad et toutes les autres capitales impliquées dans le dossier, ce grand diplomate américain s'est éteint, lundi soir, victime d'un trou dans l'aorte, avant d'avoir achevé sa tache herculéenne.

Un ?géant?, selon Obama

Sa disparition laisse un vide béant sur le versant le plus complexe de la stratégie de contre-insurrection défendue par les Américains en Afghanistan. Tandis que les militaires engrangeaient des succès militaires tactiques, Holbrooke était chargé de superviser l'aide à la reconstruction du pays, condition sine qua non d'une vraie stabilisation à long terme. Il était en première ligne, avec l'ambassadeur américain, Karl Eikenberry, pour mettre le président afghan, Hamid Karza?, face à ses responsabilités et le forcer à lutter contre la corruption endémique de son gouvernement. Il était aussi le chef d'orchestre de la stratégie régionale de sortie du conflit, notamment pour négocier les programmes d'aide économique américaine en faveur du Pakistan, afin de rendre ce partenaire plus fiable.
Sa manière peu diplomatique de secouer ses interlocuteurs, une certaine arrogance avaient créé de vives tensions avec les dirigeants afghans, pakistanais, mais aussi avec les militaires américains. Mais sa longue expérience des conflits, son énergie et son charme manqueront à Barack Obama et à Hillary Clinton dans une région à hauts risques. ?Il ne s'arrête jamais, il ne renonce jamais, car il a toujours cru que si nous restons concentrés, si nous agissons dans l'intérêt mutuel des parties… les guerres peuvent se terminer et la paix être forgée?, a noté lundi Barack Obama, qui a parlé de la disparition d'un ?géant de la diplomatie américaine?.
Né en 1941 de parents immigrés juifs allemands et polonais, Richard Holbrooke baigne dès l'enfance dans le milieu de la haute diplomatie, à travers l'amitié qui le lie à la famille Rusk, dont le père Dean deviendra secrétaire d'état de Kennedy et de Johnson. Dépêché pour l'agence de développement USAID sur le delta du Mékong dès son entrée dans le corps diplomatique en 1963, ce diplomate à la haute stature et au physique d'acteur se retrouve en première ligne sur un dossier qui va absorber l'Amérique pendant près d'une décennie. Les dépêches qu'il envoie de son poste le font très vite remarquer auprès de l'ambassadeur américain à Sa?gon, où il est muté. à peine trois ans plus tard, le jeune diplomate, à la plume littéraire et l'esprit aiguisés, rejoint l'équipe diplomatique de la Maison-Blanche sous Johnson, au moment où celui-ci s'engage dans le bourbier de la guerre au Vietnam. Une expérience qui le marquera à vie et le poussera à envisager les interventions militaires avec méfiance.

Heure de gloire à Dayton

Pour autant, le démocrate Richard Holbrooke n'aura jamais été une na?ve colombe, comprenant fort bien l'importance de mélanger la force et la diplomatie pour venir à bout des guerres les plus coriaces. Pendant les conflits de l'ex-Yougoslavie, il sera d'ailleurs l'un des plus grands détracteurs de la passivité occidentale, dénon?ant sans ménagement ?le plus grand échec collectif de l'Ouest depuis les années 1930?. Son heure de gloire vient en 1995 quand il négocie avec talent, à Dayton, la fin de la guerre en Bosnie et une paix complexe entre Serbes, Croates et Musulmans, au terme de la campagne aérienne de l'Otan.
à l'époque, ses ennemis dénoncent le fait qu'il se soit appuyé sur le principal responsable de la guerre, Slobodan Milosevic, durant les pourparlers. Mais Holbrooke le réaliste réplique qu'il n'a ?aucun état d'ame à parler avec des dirigeants amoraux?. ?Il a sauvé des milliers de vies?, notait lundi le sénateur John Kerry.
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